Sous le titre Pièces détachées extraites du portefeuille de l’auteur, on désigne un ensemble de treize poèmes, proches par leur forme et leurs thèmes de ceux de Gaspard de la Nuit. Ces textes qui n’étaient pas destinés au recueil tel que Bertrand le concevait à la fin de sa vie, ont été soigneusement réunis à l’hôpital, après le décès du poète, par David d’Angers, qui les a ensuite remis à Victor Pavie. Bien que Sainte-Beuve y ait d’abord été opposé, ils parurent à la suite de l’édition originale de Gaspard de la Nuit.
Après la réalisation de l’édition, les manuscrits furent rendus à la famille de Bertrand par David d’Angers ; ils ont disparu depuis, à l’exception de deux manuscrits du dernier poème (À M. David, statuaire) , datés respectivement de 1838 et 1839.[1]
Nous donnons ici les textes en suivant la leçon de l’édition de J. Bony mais dans une orthographe modernisée.
Les poèmes n’ayant pas été destinés à un projet éditorial précis, nous ne les avons pas numérotés.
Des notes de bas de page, empruntées pour la plupart aux éditions critiques modernes[2], éclairent le sens de quelques termes et l’origine des titres et épigraphes.
Après la réalisation de l’édition, les manuscrits furent rendus à la famille de Bertrand par David d’Angers ; ils ont disparu depuis, à l’exception de deux manuscrits du dernier poème (À M. David, statuaire) , datés respectivement de 1838 et 1839.[1]
Nous donnons ici les textes en suivant la leçon de l’édition de J. Bony mais dans une orthographe modernisée.
Les poèmes n’ayant pas été destinés à un projet éditorial précis, nous ne les avons pas numérotés.
Des notes de bas de page, empruntées pour la plupart aux éditions critiques modernes[2], éclairent le sens de quelques termes et l’origine des titres et épigraphes.
N. Ravonneaux
[1] Voir la note de J. Bony dans Bertrand, Gaspard de la Nuit, Paris, GF-Flammarion, 2005, p. 403.
[2] Ces éditions sont celles de Max Milner (Poésies/Gallimard, 1980), de Jean-Luc Steinmetz (Le Livre de poche, 2002) et de J. Bony (GF-Flammarion, 2005)
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