Du fait de sa date (1825), c'est le second poème autographe connu de Louis Bertrand, après Le Malade. Il est écrit sur un petit morceau de papier tout en longueur: le poète en effet, du fait du coût du papier et aussi, sans doute, par habitude, écrivait ses poèmes ou dessinait sur de petits morceaux de papier. Ce Fac simile ne figure pas encore, en 2005, dans les Oeuvres complètes d'Aloysius Bertrand réunies par H. Hart Poggenburg (ed. Champion) qui indique en note "Ms inédit, non signé", p.523. C'est toutefois sa transcription de la première strophe que nous donnerons ici (p.458: "Huit heures, Chanson...").
Cliquez sur l'image pour l'agrandirHuit heures
Chanson
Il fait jour. L'aurore argente
Les plis de tes longs rideaux.
Ouvrière diligente
Prends ton fil et tes ciseaux.
Donne un baiser à ta mère
Qui te le rend sur le front
Et descends, vive et légère
Quand huit heures sonneront.
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