Recto -Verso.
Cette lettre, qui était dans la collection J. Dumas, a été publiée par Cargill Spriestma dans sa biographie du poète: Louis Bertrand (...) une vie romantique. Un extrait en a été également reproduit dans la notice de Sainte-Beuve. Il s'agit d'une réponse à "La Chanson du pélerin", poème en vers que Louis Bertrand a dédié au "gentil et gracieux trouvère de Lutèce, Victor Hugo" (note 1 de Helen Hart Poggenburg, Aloysius Bertrand, Oeuvres complètes, Champion, Paris, 2005, p. 919).
Cette lettre, qui était dans la collection J. Dumas, a été publiée par Cargill Spriestma dans sa biographie du poète: Louis Bertrand (...) une vie romantique. Un extrait en a été également reproduit dans la notice de Sainte-Beuve. Il s'agit d'une réponse à "La Chanson du pélerin", poème en vers que Louis Bertrand a dédié au "gentil et gracieux trouvère de Lutèce, Victor Hugo" (note 1 de Helen Hart Poggenburg, Aloysius Bertrand, Oeuvres complètes, Champion, Paris, 2005, p. 919).
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La transcription suivante a été établie par H. H. Poggenburg in Aloysius Bertrand, Oeuvres complètes, Champion, Paris, 2005 (p.845).
Je ne sais comment vous remercier, Monsieur, de tout ce que j'ai lu de vous dans le Provincial. Parce que tous vos vers ne m'ont pas mieux été au coeur que la délicieuse ballade que vous m'adressez en termes si gracieux et si gentils.
Je lis maintenant vos vers et ceux de M. Brugnot en cercle d'amis comme je lis André Chénier, Lamartine, ou Alfred de Vigny. il est impossible de posséder à un plus haut point les secrets de la forme et de la facture. Votre pélerin est un petit chef-d'oeuvre du genre, et notre Emile Deschamps lui-même s'avouerait égalé.
Recevez donc, je vous prie, mes remerciements et mes félicitations (...)
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(...) et m'envoyez encore souvent de la province de ces vers comme on en fait si peu à Paris.
Je vois que le Provincial va devenir politique. C'est un excellent journal, qui dans son genre vaut le Globe, avec moins de pédanterie, ce que je disais hier aux rédacteurs du Globe. Le Provincial suivra à coup sûr bonne ligne. La liberté dans l'ordre, la liberté dans l'art, tel doit être à mon sens le mot de ralliement politique et littéraire du XIXe siècle.
Croyez, Monsieur, que je vous suis bien parfaitement dévoué.Vr Hugo.
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