Colloque international, Dijon, 7-8 décembre 2007
Université de Bourgogne, université de Paris XII, Académie des Sciences, arts et Belles-Lettres de Dijon, UMR 5605 Centre Georges Chevrier, Centre Gaston Bachelard
Problématique du colloque, objectifs scientifiques et valorisation:
Ce colloque est organisé conjointement par deux centres de recherches universitaires et une société savante à l'occasion du deuxième centenaire de la naissance d'Aloysius Bertrand, écrivain romantique indissolublement lié à Dijon et fondateur, dans Gaspard de la Nuit, du poème en prose de langue française.
Ce colloque s'inscrit dans le cadre des manifestations patronnées par la Délégation aux Commémorations nationales.
Il n'est certainement pas le seul en France sur le sujet, mais il est peut-être le seul à continuer une action et une tradition patrimoniales.
En effet A. Bertrand, s'il n'est pas né à Dijon, s'y est fixé dès son enfance, à l'occasion de l'établissement de son père, officier dans l'armée napoléonienne.
A. Bertrand a fait ses études à Dijon, a contribué à fonder plusieurs cercles intellectuels locaux (par exemple la "Société des Etudes", où il collabore avec Lacordaire) ; il y a dirigé des journaux (par exemple le "Patriote de la Côte d'Or"), il y a conçu des mélodrames destinés au théâtre local.
Bertrand a surtout fondé un mythe littéraire de Dijon, qu'on trouve dans Gaspard de la Nuit, recueil emblématique du poème en prose, abondamment inspiré des peintres et graveurs (Van Laert, Rembrandt, Callot) et du Romantisme allemand (Hoffmann) ; puis le volume est devenu célèbre grâce à la mise en musique de Ravel, qui porte le même titre et chante tout particulièrement deux personnages fantastiques : Ondine et Scarbo. Justement ces deux figures incarnent l'élément liquide (pour Ondine), l'élément fulgurant (pour Scarbo), c'est-à-dire deux catégories qui ont retenu l'attention, comme on sait, de Gaston Bachelard, philosophe bourguignon, et aussi, sans conteste, de son disciple : Gilbert Durand, au titre des structures fondamentales de l'Imaginaire.
C'est dire que Bertrand peut et doit entrer dans les préoccupations du Centre Bachelard de l'Université de Bourgogne. Mais Bertrand concerne tout autant le Centre d'Étude des Poétiques de l'Université Paris 12-Val de Marne.
En 1991 l'Université de Bourgogne avait déjà célébré, avec ses seules et simples forces, A. Bertrand, en un volume intitulé Les Diableries de la Nuit (Editions Universitaires Dijonnaises). On y trouvait bien des noms et des maîtres d'œuvre qui veulent à présent enrichir la formule, à commencer par les directeurs du Centre Bachelard de l'époque (Maryvonne Perrot et Jean Jacques Wunenburger) et par Francis Claudon (responsable actuel du Centre d'Étude des Poétiques de Paris 12-Val de Marne).
L'objectif est triple: - proposer une lecture systématique, bachelardienne et durandienne, de l'ensemble de l'œuvre de Bertrand ; - à cet effet considérer bien sûr Gaspard de la Nuit, mais aussi le théâtre de Bertrand, ses pièces de vers (qui sont justement de belles illustrations d'un romantisme dijonnais intime et délicat), les pièces en prose, non publiées dans le fameux recueil, si vantés par Sainte-Beuve ou par Victor Hugo ; - atteindre cet objectif avec des moyens et des chercheurs qui tous ont, on eu, continuent d'avoir, un lien avec les institutions intellectuelles, culturelles et savantes dijonnaises, parmi lesquelles il y a évidemment l'Académie.
Ce colloque s'inscrit dans le cadre des manifestations patronnées par la Délégation aux Commémorations nationales.
Il n'est certainement pas le seul en France sur le sujet, mais il est peut-être le seul à continuer une action et une tradition patrimoniales.
En effet A. Bertrand, s'il n'est pas né à Dijon, s'y est fixé dès son enfance, à l'occasion de l'établissement de son père, officier dans l'armée napoléonienne.
A. Bertrand a fait ses études à Dijon, a contribué à fonder plusieurs cercles intellectuels locaux (par exemple la "Société des Etudes", où il collabore avec Lacordaire) ; il y a dirigé des journaux (par exemple le "Patriote de la Côte d'Or"), il y a conçu des mélodrames destinés au théâtre local.
Bertrand a surtout fondé un mythe littéraire de Dijon, qu'on trouve dans Gaspard de la Nuit, recueil emblématique du poème en prose, abondamment inspiré des peintres et graveurs (Van Laert, Rembrandt, Callot) et du Romantisme allemand (Hoffmann) ; puis le volume est devenu célèbre grâce à la mise en musique de Ravel, qui porte le même titre et chante tout particulièrement deux personnages fantastiques : Ondine et Scarbo. Justement ces deux figures incarnent l'élément liquide (pour Ondine), l'élément fulgurant (pour Scarbo), c'est-à-dire deux catégories qui ont retenu l'attention, comme on sait, de Gaston Bachelard, philosophe bourguignon, et aussi, sans conteste, de son disciple : Gilbert Durand, au titre des structures fondamentales de l'Imaginaire.
C'est dire que Bertrand peut et doit entrer dans les préoccupations du Centre Bachelard de l'Université de Bourgogne. Mais Bertrand concerne tout autant le Centre d'Étude des Poétiques de l'Université Paris 12-Val de Marne.
En 1991 l'Université de Bourgogne avait déjà célébré, avec ses seules et simples forces, A. Bertrand, en un volume intitulé Les Diableries de la Nuit (Editions Universitaires Dijonnaises). On y trouvait bien des noms et des maîtres d'œuvre qui veulent à présent enrichir la formule, à commencer par les directeurs du Centre Bachelard de l'époque (Maryvonne Perrot et Jean Jacques Wunenburger) et par Francis Claudon (responsable actuel du Centre d'Étude des Poétiques de Paris 12-Val de Marne).
L'objectif est triple: - proposer une lecture systématique, bachelardienne et durandienne, de l'ensemble de l'œuvre de Bertrand ; - à cet effet considérer bien sûr Gaspard de la Nuit, mais aussi le théâtre de Bertrand, ses pièces de vers (qui sont justement de belles illustrations d'un romantisme dijonnais intime et délicat), les pièces en prose, non publiées dans le fameux recueil, si vantés par Sainte-Beuve ou par Victor Hugo ; - atteindre cet objectif avec des moyens et des chercheurs qui tous ont, on eu, continuent d'avoir, un lien avec les institutions intellectuelles, culturelles et savantes dijonnaises, parmi lesquelles il y a évidemment l'Académie.
Comité scientifique Maryvonne Perrot, Université de Bourgogne - Francis Claudon, Université Paris 12-Val de Marne - Jean Ferrari, Académie de Dijon - Michel Erman, Université de Bourgogne - Pierre Guenancia, Université de Bourgogne.
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